Ahmadou Ahidjo (1960-1982) - Paul Biya (1982-2012) |
Apres 30 ans les Camerounais sont encore sous le joug du dictateur, qui avec une bande d’amis choisis règne en maitre absolu, pille les ressources en toute liberté, le pays tombe en ruine et les Camerounais sont devenus des clochards.
Apres 30 ans ce n’est pas le moment de faire un bilan, c’est le moment de faire l’état des lieux. Il nous semble judicieux de constater l’ampleur des dégâts ; tel un ouragan dévastateur, le régime Biya a manifestement ruiné notre pays le Cameroun.
En ce jour mémorable CamerNation adresse ici sa feuille de constat à Paul Biya lui-même, en 30 ans monsieur le Président, vous avez plus que échoué.
1-La fonction publique : nid de fonctionnaires transformés en vautours
Votre gouvernement regorge d’une pléthore de Ministres et hauts fonctionnaires, beaucoup plus que des pays africains de même acabit que le Cameroun. De l’avis de tous ce sont des gens que vous avez nome en récompense des services rendus à vous et votre entourage. L’intérêt du Cameroun n’entre pas en considération dans votre sélection des fonctionnaires à la solde des finances publiques. Il est reconnu de tous que vous ne tenez jamais de conseil de ministres, ce qui traduit votre dédain des affaires de la république et votre incapacité à défendre les intérêts de peuple Camerounais.
Les ministres sont abandonnés à eux même sans plan de travail, sans vision, sans objectifs clair de construire un pays fiable. La fonction de ministre au Cameroun est devenue une fonction de fossoyeur et détourneur majeur des derniers de l’état Camerounais. Apres la prise de fonction on assiste à une course effrénée au gain et a l’enrichissement personnel, ce au vu et su de tous.
Pour voiler la vue du peuple et tempérer les inquiétudes face au fléau de détournement massif qui ruine tous les jours notre pays, vous avez créé l’opération baptisée pompeusement EPERVIER. Comme attendu, l’Opération épervier n’est en rien un effort sérieux pour combattre le vol massif des ressources de l’état, défendre les intérêts de la nation n’a jamais été votre préoccupation. L’épervier est en réalité une arme de choix, pour vous de vous débarrasser, dans votre hypocrisie légendaire, des personnes gênantes dans votre cercle de truands. Comme disent certains, votre épervier est a tête chercheuse, un outil de sinisation, bâti a votre mesure pour jeter en prison vos ennemis sans que les biens volés ne soient rétrocédés a la république.
2- Votre maintien au pouvoir au détriment de la sécurité et stabilité du pays
Vous avez bichonné notre constitution en 1996 et 2008 vous vous assurer les plein pouvoirs, l’immunité et votre maintien indéfini a la tête de l’état. Ces changements sont à l’encontre des dispositions de tout état moderne, vous avez par votre égoïsme fragilisé les institutions de la république et éliminé la possibilité des Camerounais de bâtir une nation digne de ce nom.
En inscrivant dans la constitution la disposition prévoyant votre replacement en cas d’incapacité ou décès par le président d’un sénat inexistant, vous avez volontairement poussé le Cameroun au bord du gouffre d’une crise constitutionnelle et de la guerre civile.
3- L’école est devenue le squelette d’un système éducatif minimal
Devant la surpopulation de la seule université du Cameroun a Yaoundé, vous avez décrété la création de plusieurs universités d’états au Cameroun. Mais seulement à votre caractère, vous avez créé des universités de nom. Les Universités Camerounaises sont sans infrastructures minimales, sans budget effectif et sans enseignants qualifiés. On a bien compris que ce qui compte pour vous c’est l’image, l’impression de travail, même si ce n’est que sur papier.
Plus d’une décennie plus tard, l’enseignement supérieur au Cameroun en particulier, l’école en général, n’est que l’ombre d’un enseignement professionnel fiable. Une écurie ou la corruption, le clientélisme, la tricherie, le tribalisme et abus en tout genre règnent en maitre absolu. Votre mafia a infestée l’école Camerounais dans ses tréfonds. Evidement cela n’est pas l’objet de d’inquiétude ou d’inconfort pour vous ou vos amis, vos enfants fréquentent des universités d’Europe et d’Amérique, loin des déboires des étudiants Camerounais.
4- La justice : un outil à la solde du plus offrant
Vous avez fait de la justice votre affaire personnelle, cela en violation flagrante de la séparation des pouvoirs tels que prescrit dans le chiffon qui reste de notre constitution. Un outil pour sanctionner et punir vos adversaires politiques. Vous avez créé le tribunal spécial comme outil pour vous débarrasser rapidement de vos ennemis, les juges et autres fonctionnaires de la justice sont désormais a votre solde, faisant vos quatre volontés.
Les prisons sont peuplées de 95% de prévenus qui croupissent dans des conditions humaines en attendant des années pour voir un juge si on retrouve le dossier.
Votre régime criminel a tué un nombre incalculable de Camerounais, dont le seul crime était d’exprimer un avis différent du votre ou de critiquer les échecs de votre régime. Vous avez poussé à l’exil des millions de Camerounais, obligés de fuir leur terre natale pour sauver leur vie et regagner le droit à une vie de dignité.
5- Les infrastructures abandonnées au désarroi qui tombent en ruine
Les routes et chemin de fer de notre pays sont dans un état de dépravation si avancé, que les régions entières de notre pays sont coupés a l’avènement de la saison de pluie. Les camerounais payent le prix cher de leur vie, en nombre record chaque année, sur des routes non fiables au minimum sécuritaire inexistant.
Les bâtiments publics, les salles de sports, les stades, les gares et aéroports, infrastructures primaires de toute nation moderne, sont soient inexistantes chez nous, ou dans un état d’abandon et de délabrement total.
Notre équipe nationale de football, quatre fois championne d’Afrique de football, une fois championne olympique et quart de finaliste à la coupe du monde, ne dispose pas d’une aire de jeu répondant aux standards minimaux internationaux.
6- La sante publique, laisse pour morte est devenue un ticket d’échange politique
Les populations de plusieurs régions du nord et de l’est succombent chaque année à des épidémies et endémies de maladies banales. En réponse votre gouvernement organise des campagnes de réactions spontanées, qui sont plus des évènements politiques que sanitaire, pour renforcer votre capital politique dans le coin. Le reste du temps le choléra, la diphtérie, le paludisme, et la méningite ; pour ne citer que ces maladies, font des ravages dans ces régions dans la stricte indifférence de votre gouvernement.
Aucun plan sérieux de sante publique n’a été lance et applique par votre gouvernement. Même les plans et procédures de préventions publiés par des organismes internationaux comme l’OMS (Organisation mondiale de la Sante) ou l’UNICEF, ne sont pas mise en application par votre gouvernement.
7- Les valeurs sociales dans la poubelle
Le tribalisme est une arme de choix pour votre régime, qui a désormais tracé des lignes de préférence entre les peuplades de notre pays, histoire d’entretenir la division pour mieux s’imposer.
La culture Camerounaise est désormais l’ombre d’elle-même, aucun effort palpable de promotion ou de conservation sérieux de votre gouvernement n’a été vu en application depuis fort longtemps. Les artistes et autres acteurs de la culture sont pour vous une simple source de soutien populaire que vous activez au besoin a la veille des élections.
La corruption à tous les niveaux de la vie sociale rythme désormais la vie des Camerounais. Les fonctionnaires et particulièrement les forces de l’ordre sont le symbole de l’injustice et du clientélisme. Les services publics sont désormais rendus aux plus offrant.
Les rues de nos cités sont hantées le soir venu par la présence honteuse des Camerounaises à peine sorties de l’adolescence qui se jettent désespérément dans la prostitution pour survivre.
Devant le constat cuisant de la destruction massive et de l’incompétence de votre régime durant les 30 dernières années, nous allons réitérer un appel, que la population du Cameroun pousse de tout ce qui lui reste en force : Biya dégage !!!