lundi 5 novembre 2012

6 Novembre 1982 – 6 Novembre 2012: 30 ans de dictature et de destruction du Cameroun

On ne va pas dire que le temps passe vite, car cela dure une génération entière que le pouvoir a été remis à Paul Biya au Cameroun. Apres 30 ans il est toujours le président du Cameroun. Dans la même période les Français ont élu 4 Présidents, les états Unis ont élu 5 présidents.

Ahmadou Ahidjo (1960-1982)   -    Paul Biya  (1982-2012)

Apres 30 ans les Camerounais sont encore sous le joug du dictateur, qui avec une bande d’amis choisis règne en maitre absolu, pille les ressources en toute liberté, le pays tombe en ruine et les Camerounais sont devenus des clochards.

Apres 30 ans ce n’est pas le moment de faire un bilan, c’est le moment de faire l’état des lieux. Il nous semble judicieux de constater l’ampleur des dégâts ; tel un ouragan dévastateur, le régime Biya a manifestement ruiné notre pays le Cameroun.

En ce jour mémorable CamerNation adresse ici sa feuille de constat à Paul Biya lui-même, en 30 ans monsieur le Président, vous avez  plus que échoué.

1-La fonction publique : nid de fonctionnaires transformés en vautours

Votre gouvernement regorge d’une pléthore de Ministres et hauts fonctionnaires, beaucoup plus que des pays africains de même acabit que le Cameroun. De l’avis de tous ce sont des gens que vous avez nome en récompense des services rendus à vous et votre entourage. L’intérêt du Cameroun n’entre pas en considération dans votre sélection des fonctionnaires à la solde des finances publiques. Il est reconnu de tous que vous ne tenez  jamais de conseil de ministres, ce qui traduit votre dédain des affaires de la république et votre incapacité à défendre les intérêts de peuple Camerounais.
Les ministres sont abandonnés à eux même sans plan de travail, sans vision, sans objectifs clair de construire un pays fiable. La fonction de ministre au Cameroun est devenue une fonction de fossoyeur et détourneur majeur des derniers de l’état Camerounais. Apres la prise de fonction on assiste à une course effrénée au gain et a l’enrichissement personnel, ce au vu et su de tous.
Pour voiler la vue du peuple et tempérer les inquiétudes face au fléau de détournement massif qui ruine tous les jours notre pays, vous avez créé l’opération baptisée pompeusement EPERVIER. Comme attendu, l’Opération épervier n’est en rien un effort sérieux pour combattre le vol massif des ressources de l’état, défendre les intérêts de la nation n’a jamais été votre préoccupation. L’épervier est en réalité une arme de choix, pour vous de vous débarrasser, dans votre hypocrisie légendaire, des personnes gênantes dans votre cercle de truands. Comme disent certains, votre épervier est a tête chercheuse, un outil de sinisation, bâti a votre mesure pour jeter en prison vos ennemis sans que les biens volés ne soient rétrocédés a la république.

2- Votre maintien au pouvoir au détriment de la sécurité et stabilité du pays

Vous avez bichonné notre constitution en 1996 et 2008 vous vous assurer les plein pouvoirs, l’immunité et votre maintien indéfini a la tête de l’état. Ces changements sont à l’encontre des dispositions de tout état moderne, vous avez par votre égoïsme fragilisé les institutions de la république et éliminé la possibilité des Camerounais de bâtir une nation digne de ce nom.

En inscrivant dans la constitution la disposition prévoyant votre replacement en cas d’incapacité ou décès  par le président d’un sénat inexistant, vous avez volontairement poussé le Cameroun au bord du gouffre d’une crise constitutionnelle et de la guerre civile.

3- L’école est devenue le squelette d’un système éducatif minimal

Devant la surpopulation de la seule université du Cameroun a Yaoundé, vous avez décrété la création de plusieurs universités d’états au Cameroun. Mais seulement à votre caractère, vous avez créé des universités de nom. Les Universités Camerounaises sont sans infrastructures minimales, sans budget effectif et sans enseignants qualifiés. On a bien compris que ce qui compte pour vous c’est l’image, l’impression de travail, même si ce n’est que sur papier.

Plus d’une décennie plus tard, l’enseignement supérieur au Cameroun en particulier, l’école en général, n’est que l’ombre d’un enseignement professionnel fiable. Une écurie ou la corruption, le clientélisme, la tricherie, le tribalisme  et abus en tout genre règnent en maitre absolu. Votre mafia a infestée l’école Camerounais dans ses tréfonds.  Evidement cela n’est pas l’objet de d’inquiétude ou d’inconfort pour vous  ou vos amis, vos enfants fréquentent des universités d’Europe et d’Amérique, loin des déboires des étudiants Camerounais.

4- La justice : un outil à la solde du plus offrant

Vous avez fait de la justice  votre affaire personnelle, cela en violation flagrante de la séparation des pouvoirs tels que prescrit dans le chiffon qui reste de notre constitution. Un outil pour sanctionner et punir vos adversaires politiques. Vous avez créé le tribunal spécial comme outil pour vous débarrasser rapidement de vos ennemis, les juges et autres fonctionnaires de la justice sont désormais a votre solde, faisant vos quatre volontés.

Les prisons sont peuplées de 95% de prévenus qui croupissent dans des conditions humaines en attendant des années pour voir un juge si on retrouve le dossier.

Votre régime criminel a tué un nombre incalculable de Camerounais, dont le seul crime était d’exprimer un avis différent du votre ou de critiquer les échecs de votre régime. Vous avez poussé à l’exil des millions de Camerounais, obligés de fuir leur terre natale pour sauver leur vie et regagner le droit à une vie de dignité.

5- Les infrastructures abandonnées au désarroi qui tombent en ruine

Les routes et chemin de fer de notre pays sont dans un état de dépravation si avancé, que les régions entières de notre pays sont coupés a l’avènement de la saison de pluie.  Les camerounais payent le prix cher de leur vie, en nombre record chaque année,  sur des routes non fiables au minimum sécuritaire inexistant.

Les bâtiments publics, les salles de sports, les stades, les gares et aéroports, infrastructures primaires de toute nation moderne, sont soient inexistantes chez nous, ou dans un état d’abandon et de délabrement total.

Notre équipe nationale de football, quatre fois championne d’Afrique de football, une fois championne olympique et quart de finaliste à la coupe du monde, ne dispose pas d’une aire de jeu répondant aux standards minimaux internationaux.

6- La sante publique, laisse pour morte est devenue un ticket d’échange politique

Les populations de plusieurs régions du nord et de l’est succombent chaque année à des épidémies et endémies de maladies banales. En réponse votre gouvernement organise des campagnes de réactions spontanées, qui sont plus des évènements politiques que sanitaire, pour renforcer votre capital politique dans le coin. Le reste du temps le choléra, la diphtérie,  le paludisme, et  la méningite ; pour ne citer que ces maladies, font des ravages dans ces régions dans la stricte indifférence de votre gouvernement.

Aucun plan sérieux de sante publique n’a été lance et applique par votre gouvernement. Même les plans et procédures  de préventions  publiés par des organismes internationaux comme l’OMS (Organisation mondiale de la Sante) ou l’UNICEF, ne sont pas mise en application par votre gouvernement.

7- Les valeurs sociales dans la poubelle

Le tribalisme est une arme de choix pour votre régime, qui a désormais tracé des lignes de préférence entre les peuplades de notre pays, histoire d’entretenir la division pour mieux s’imposer.

La culture Camerounaise est désormais l’ombre d’elle-même, aucun effort palpable de promotion ou de conservation sérieux de votre gouvernement n’a été vu en application depuis fort longtemps. Les artistes et autres acteurs de la culture sont pour vous une simple source de soutien populaire que vous activez au besoin a la veille des élections.

La corruption à tous les niveaux de la vie sociale rythme désormais la vie des Camerounais. Les fonctionnaires et particulièrement les forces de l’ordre sont  le symbole de l’injustice et du clientélisme. Les services publics sont désormais rendus aux plus offrant.

Les rues de nos cités sont hantées le soir venu par la présence honteuse des Camerounaises à peine sorties de l’adolescence qui se jettent désespérément dans la prostitution pour survivre.


Devant le constat cuisant de la destruction massive et de l’incompétence de votre régime durant les 30 dernières années, nous allons réitérer un appel, que la population du Cameroun pousse de tout ce qui lui reste en force : Biya dégage !!!

mercredi 17 octobre 2012

L’Echec des Lions Indomptables: Une opportunité pour les Camerounais.

Samuel Eto'o, Capitaine des Lions indomptables
En rappel, les lions indomptables, notre équipe nationale de football a perdu toute chance de qualification pour la coupe d’Afrique de 2013, ce dimanche 14 Octobre à Yaoundé en faisant un score de deux buts à un contre le Cap Vert.  L’équipe du Cameroun a perdu à la différence de buts, le Cameroun ayant perdu le match aller par un score de deux buts à zéro, le match de Yaoundé a donné au Cap vert un avantage de un but de différence.


Ce sera donc la deuxième fois consécutive  que notre équipe nationale, jadis une des meilleures équipes du continent, manque au rendez-vous des grandes nations africaines de football. Avec quatre coupes d’Afrique, Les lions indomptables sont parmi les équipes les plus titrées du continent à cette compétition.

Les Camerounais ont été meurtris dans leur chair après cette non-qualification. Les Camerounais sont de fervents supporters de notre équipe nationale, nous avons tous le vœu commun de la voir réussir, mais cette fois ci à CamerNation nous pensons que cet échec a un côté positif, une grande opportunité pour nous les Camerounais.

L’échec des lions indomptables est une opportunité pour les Camerounais de se pencher sans distractions sur les problèmes qui minent notre pays en général et le sport en particulier.

Le football Camerounais, la face visible de l’échec  du régime Biya


Inondations graves au Nord Cameroun


Pour une équipe quatre fois championne d’Afrique, une fois championne olympique et quart finaliste à la coupe du monde, l’équipe des lions indomptables du Cameroun n’en donne pas l’air. Le football Camerounais en général n’est pas à l’image d’un tel palmarès. 

L’équipe des lions est depuis des décennies maintenant la chasse gardée des institutions étatiques et des profiteurs en tout genre. La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), organe supposé directeur du football Camerounais, est devenu  son tombeur numéro un. Fonctionnant telle une mafia, la FECAFOOT  est dirigée par des personnalités à l’honnêteté  plusieurs fois mise en cause dans affaires de trafic d’argent et d’influence. Au vu et su de tous, les gens qui dirigent cette organisation, non soumise à aucune autorité étatique réelle, ne défendent que leur intérêt personnel, le sort du football Camerounais n’est pas la priorité. Le résultat est alarmant.

Le Cameroun, grande nation de sport, ne possède pas de stade ou autre complexe sportif de régulation internationale.  Le championnat national de football, ou ce qui en reste, fonctionne tant bien que mal et n’est pas comparable aux championnats scolaires dans des nations telles que la France. Aucune politique du football n’existe au Cameroun, l’état n’a  jamais publié un plan fiable de développement du football ou encore simplement du sport. Les footballeurs et les sportifs en général ne bénéficient d’aucun encadrement sérieux.

La veille des compétitions internationales est souvent la période ou l’état sort de son hibernation et semble prendre ses responsabilités vis-à-vis du sport. Des commissions sont composées hâtivement avec des critères autres que la compétence, des budgets sont mis sur pied sans possibilité de contrôle, les sportifs sont recrutés sur le tas selon des règles flouent et subjectives. La relation entre le ministère de tutelle et les différentes fédérations est le symbole même de la désorganisation du sport chez nous. Le ministère se transforme souvent en organisateur du sport, agence de voyage des sportifs, recruteur des entraineurs nationaux et même sélectionneur national. Des personnalités choisissent leur joueur favori qu’ils imposent dans l’équipe en usant de réseaux d’influence complexes.

La seule chose récurrente dans le sport chez nous c’est la chasse aux intérêts personnels. Il n’est pas rare que des primes destinées aux joueurs lors des compétions disparaissent, tout simplement empochées par une poignée d’individus. Les équipes Camerounaise arrivent souvent en retard aux lieux de compétitions pour des raisons obscures. Les entrainements et stages de préparation sont très souvent bâclés, organisés a la hâte sans objectifs précis avec le plus souvent la forme évidente de la formalité.

Pour comprendre cette décadence  il faut regarder l’organisation et le niveau du football dans les pays souvent moins nantis et au palmarès moins riche que le Cameroun. En Afrique du Nord, les pays comme la Tunisie ou le Maroc avec des infrastructures qui rivalisent avec celle des nations leaders du football européen.

Le football Camerounais, outil d’apaisement de la dictature




L'armée Camerounaise
Beaucoup de Camerounais ont encore en image ce jour du 8 juin 1990, le Cameroun a battu l’Argentine en match d’ouverture de coupe du monde, devant le monde d’entier le président Biya tout sourires reçoit des félicitations de ses pairs. Il est clair que cette victoire de notre équipe nationale a fait la fierté du peuple Camerounais et on ressent encore du plaisir à y penser aujourd’hui. Par-dessus tout il est clair que Biya en a largement profité politiquement, le régime en a fait un accomplissement et un support pour assoir une prétendue popularité.

Notons cependant que la victoire des lions en 1990 était en réalité l’arbre qui a caché la foret des réalités socio politiques du Cameroun. Cette équipe victorieuse a subi les mêmes tares qui minent l’équipe d’aujourd’hui. Préparation bâclée : l’équipe nationale a failli ne pas se qualifier avec une précipitation de dernière heure, les primes des joueur ont disparu ensuite négociées au finish avec des joueurs qui ont menacé de ne pas jouer, la sélection des joueurs a été faite avec moult interventions des personnalités haut placées, chacun voulant faire jouer son protégé. Donc il est clair que l’équipe a eu une bonne performance en coupe du monde 1990 en dépit du non-engagement total du régime Biya.

La bonne performance des lions en coupe du monde de 1990, a été savamment utilisée par le régime Biya pour détourner l’attention et tenir devant la pression populaire qui réclamait le multipartisme, la démocratie et surtout la fameuse conférence nationale souveraine. L’argent des primes de participation du Cameroun à la coupe du monde, qui est reversé par la FIFA (Fédération Internationale de Football association) à tous les pays qualifiés, a tout simplement disparu. Apres de multiples qualifications a la coupe du monde, aucun investissement relatif dans le sport Camerounais n’est identifiable.  

Il est d’avis de beaucoup d’observateurs, que le football Camerounais a aidé  le régime à ne pas céder à la pression de la rue,  comme le Congo le Benin Le Ghana et beaucoup d’autres pays Africain,  sur qui le vent du changement des années 1990 a également soufflé.  Le régime Biya aurait donc utilisé les lions indomptables pour se protéger et donner moins de laisse aux demandes du peuple.

Depuis les années 1990 on observe que, à la veille de toutes les compétitions internationales l’état Camerounais semble se réveiller et montrer son intérêt spontané pour le football Camerounais. Il s’agit très souvent de faire le juste minimum pour participer et espérer les bons résultats. Entre temps le sport Camerounais, le football en particulier n’est d’aucun intérêt pour les barons du régime kleptomane de Biya. Le régime est fait de personnes pour qui le football Camerounais n’est juste qu’un moyen pour  atteindre leur objectif personnel.

La non-qualification des lions a la coupe d’Afrique des nations de 2013 est entorse au plan trompeur du régime Biya. Malgré les efforts de récupération de dernière minute comme d’habitude, la pourriture qui ronge notre football a fait surface. On a vu le ministre des sports sur instructions personnelle du chef de l’état, approcher les joueurs, la plupart ayant abandonné l’équipe par dépit ou suspendu par la fédération pour conflit d’intérêts, pour former une équipe avec une mission salvatrice. Les lions ont perdu, le régime Biya a perdu son pari et c’est une opportunité pour le peuple de poser des questions et demander des comptes.
 

Soigner le Cameroun pour guérir le football Camerounais


Paul Biya, le dictateur
Le mal dont souffre le sport en général et le football en particulier au Cameroun est juste une des conséquences du désengagement du régime Biya dans les affaires de l’état Camerounais. Le régime n’est pas intéressé à investir et à s’investir dans les problèmes des Camerounais. L’enrichissement personnel, la course effrénée au pouvoir, le trafic d’influence, le clientélisme et banditisme d’état est le fort des membres du gouvernement Biya.
Un tel gouvernement a montré et démontré son incapacité et son manque de volonté de changer et faire progresser le Cameroun. Pendant que les pays Africains, tels le Ghana, le Benin, la Tunisie et beaucoup d’autres pays moins nantis que le Cameroun sont activement engagés à la construction de leur pays, l’application de la justice sociale, l’émancipation de leur  populations et le développement économique de leur pays, la situation du Cameroun reste alarmante.  La démocratie, la justice sociale, un plan fiable de développement et une politique sportive et culturelle digne de ce nom est absente de notre dialogue national.

Le régime Biya, est bien servi par le statut quo, les membres de ce clan abusent librement des ressources de notre pays, ils n’ont aucun intérêt dans le progrès du Cameroun. On ne peut pas envisager un changement avec cette équipe en place. La Fecafoot ne peut pas équitablement servir le football Camerounais sans mécanisme et control et de compte rendu.  Tant que les autorités administratives de notre pays ne bénéficient pas de légitimité populaire ils ne seront pas redevables au peuple Camerounais. Les affaires publiques, le sport en général et le football en particulier va rester la chasse gardée d’une minorité motivée par le seul désir de se remplir les poches et de profiter du système.

Le Cameroun a beaucoup de talents, il faut des conditions adéquates pour développer et rentabiliser ces talents, cela est particulièrement vrai pour le sport. La défaite des lions nous donne l’occasion d’affronter nos problèmes en face sans distraction. La non- qualification des lions à la Coupe d’ Afrique des nations de 2013 a retiré une arme de distraction et de d’apaisement massif de l’arsenal du tyran Biya.

Au-delà du mal que cela peut nous faire, que notre équipe nationale manque à l’appel au rendez-vous des nations de football africaines, il y a la possibilité de prise de conscience commune, que le Cameroun n’est pas prêt. Nous devons d’abord résoudre nos problèmes avant de prétendre à la gloire. Nous devons militer pour le départ volontaire ou involontaire de Biya et sa bande. Pour se bâtir un avenir décent, le Cameroun a besoin de se guérir la plaie qu’est le régime Biya, l’urgence est capitale.




mardi 11 septembre 2012

BIYA DÉGAGE!

Paul Biya
Apres 30 ans de pouvoir sans partage, sans compte rendu et logiquement non souverain au Cameroun, le Peuple Camerounais en a marre.
Les Camerounais dans leur écrasante majorité sont fatigués  de l'oppression, la kleptomanie et de l'impunité que votre gouvernement impose au Cameroun.  

CamerNation a décidé de prendre le devant dans une campagne populaire, avec pour but de vous faire entendre la voix du peuple Camerounais, qui comme un seul homme crie depuis maintenant plusieurs années du fond de nos entrailles: Biya Dégage!


Le bilan de votre régime est un des plus désastreux de l'Afrique moderne:


1- Les routes et infrastructures publiques
 Des zones entières de notre pays restent désespérément enclavées par le manque de route d’accès. Le nombre de routes praticables ou bitumés diminuent au jour le jour par manque total d'entretien. Les bâtiments et autres édifices publiques tombent en ruine. En 30 ans votre gouvernement n'a rien construit dans ce pays.

2- La santé
Le manque d'équipement de base et ressources minimales ont transformé les hôpitaux et dispensaires Camerounais en mouroir. Les épidémies et endémies de maladies banales attaquent et tuent des centaines milliers de Camerounais chaque année ; aucune politique fiable de prévention n’existe.

3- L'éducation
Les écoles, universités et lycées Camerounaises, jadis le fleuron de l'éducation en Afrique, sont désormais classées parmi les moins productives du continent. En 30 ans votre régime a introduit le clientélisme la corruption et la médiocrité dans l'éducation Camerounaise. Des établissements publiques sont créés sans édifices ni enseignants, ce qui reste de l'héritage colonial et de l'administration précédente tombe en ruine. La coupe drastique des ressources à l'éducation a fait de l'enseignant Camerounais un paria, l'école n'est plus un lieu d'apprentissage, les élèves sont rançonnés et les diplômes remis aux plus offrants.

4- L'économie
En 30 ans vous avez fait du Cameroun un des pays les plus endettés du tiers monde. Vous empruntez en notre nom, pour payer vos frasques à  vous, votre famille et vos amis. Vous passez une grande partie de l’année en séjour dans les hôtels Suisses et Français avec votre famille aux frais du pauvre contribuable Camerounais. Sous votre règne le Cameroun est sorti du Cercle des pays du tiers monde pour le quart monde des pays les plus pauvres. Votre gouvernement a tué le concept d’autosuffisance alimentaire cher à votre prédécesseur, aujourd’hui le Cameroun importe la quasi-totalité des produits de base.

 5- La justice
Vous vous êtes personnellement accaparé du pouvoir judiciaire au Cameroun, en violation flagrante de la constitution de notre pays. Désormais vous dictez vos volontés aux juges, procureur et autres fonctionnaires de la justice. L'impunité est règne en maitre au Cameroun, le peuple  a perdu le sens de la sécurité et toute confiance en la justice Camerounaise.

6- Le sport
L'équipe nationale naguère flambeau du football africain et fierté du peuple tout entier, est désormais la risée de toutes les équipes sur le continent. Le système mafieux et clientéliste de votre régime a infesté le sport au Cameroun. Toutes les fédérations sont entre les mains des hommes à vous qui sont motivés par leur enrichissement personnel au détriment du sport et des sportifs.
Les Biya du retour d'un des multiples voyages en Europe


A plus de 80 ans, dans toutes les sociétés du monde, l’âge de la retraite est largement dépassé. Biya prenez votre retraite! Remettez le pouvoir du peuple au peuple, afin qu'il décide de sa destinée. Nous sommes fatigués et déterminés  à vous faire entendre le son de notre voix et sentir notre engagement dans nos actions.  
Biya Dégage !!!

mardi 4 septembre 2012

Hôtel Intercontinental de Genève: résidence secondaire de Biya


Nos enquêtes et sources sures nous ont permis de localiser l'hôtel qui est devenu la résidence secondaire du chef de l'Etat Paul Biya: l'Hôtel Intercontinental de Genève.
 l'Hôtel Intercontinental de Genève
Monsieur Biya et des gens de son cercle rapproché , se donnent le plaisir de longs séjours extrêmement couteux dans cet établissement hôtelier, une grande partie de l'année aux frais du pauvre contribuable Camerounais.

Pendant que le peuple manque du minimum vital dans les domaines de la sante et couverture sanitaire, l'eau potable, l'éducation et la sécurité, Biya et ses amis dilapident des sommes astronomiques pour se donner du bon temps et gaspiller les maigres ressources de la république dans cet hôtel.

CamerNation invite tous les Camerounais de par le monde à appeler cet hôtel au numéro sous indiqué, pour expliquer au personnel et dirigeants de cet hôtel que l'argent que Biya et ses amis dépensent dans cet hôtel appartient au peuple Camerounais.
L'hôtel Intercontinental de Genève se fait complice dans l'accentuation de la misère et la clochardisation du peuple Camerounais. Nous invitons les Camerounais à ajouter leur voix à la campagne pour demander à cet hôtel de ne plus accepter Biya et ses amis comme clients. Nous devons clairement faire savoir aux dirigeants de l'Hôtel Intercontinental de Genève que le peuple Camerounais ne va plus se taire, nous allons perturber leur entreprise tant qu'ils choisiront de participer au pillage de notre pays.

Voici le contact de l’Hôtel Intercontinental de Genève
l’Hôtel Intercontinental de Genève
Adresse complète:

l’Hôtel Intercontinental de Genève
7-9, Chemin du Petit Saconnex
1211 Genève Suisse.

Telephone:
00 41 - 22 919 39 39

Notez que 41 c'est indicatif téléphonique de la Suisse.

dimanche 20 mai 2012

20 Mai 1972 - 20 Mai 2012: Apres 40 ans le Cameroun n'est pas toujours une République Unie.


En ce jour du 20 Mai le Cameroun fête l'unité du Cameroun, fête nationale, c'est la commémoration de l'union entre le Cameroun Anglophone et le Cameroun Francophone.

A CamerNation nous pensons qu'il y a une union encore plus importante, qui n'a pas encore été amorcée et qui va être vitale pour la nation Camerounaise: l'union entre le gouvernement et le Peuple Camerounais.

L’état des lieux est lamentable, Il y a 2 parties bien distinctes au Cameroun : le Cameroun de Biya et ses amis  et le Cameroun de la majorité des Camerounais. Ces 2 parties du Cameroun pourtant interdépendantes ne se rencontrent jamais. C’est 2 mondes appart.

Le Cameroun de Biya et de ses amis

Il s'agit du président Biya, sa famille, ses amis, son entourage immédiat et ceux qui bénéficient de ses faveurs et sont récompensés avec des postes ministériels de hauts fonctionnaires de l'état et des dirigeants des entreprises publiques et para publiques.

Le journal Foreignpolicy.com estime la fortune personnelle de Paul Biya entre 200 et 300 millions de Dollars, ce qui inclut des châteaux en Europe.


Paul Biya en Famille



La cour du chef, comme il convient de l'appeler  est constituée d'une clique complexe aux ramifications tribales et politique. Ces gens vivent la belle vie dans des belles villas et se déplacent dans nos cites dans des belles cylindres a valeur du salaire a vie du Camerounais moyen. Leur enfants fréquentent un liste sélectionnée d'écoles privées, souvent des écoles pour enfants d’expatries.  Beaucoup ont ainsi des moyens d’envoyer leur progéniture dans des universités et grandes écoles d’Europe ou d’Amérique.

Biya lui-même passe la majeur partie de son temps a l'étranger en France, Espagne, Suisse ou Allemagne, il séjourne avec ses proches dans des hôtels luxueux des cités balnéaires et des lieux de villégiature des stars de sport et Cinéma du monde entier.


Paul Biya et Chantal Biya

Le clientélisme et corruption au sommet de l'état est devenu une religion, un véritable système de caste, ou le chef Biya choisi personnellement les membres, Les faveurs sont monnayés par des postes et l'argent. Les Camerounais du bas peuple aspirent souvent à enter dans la caste présidentielle. La guerre fait rage, les perdants se retrouvent coupés, bannis et souvent finissent au cachot, la prison centrale de Kondengui est devenu le cimetière des anciens amis.



Chantal Biya et Paris Hilton




La belle vie de la caste Biya est financée par les richesses et ressources du Cameroun. Les ressources pétrolières et ses recettes sont sous le contrôle de la SNH qui ne répond qu'au chef Biya lui-même. L'affaire albatros on aura eu une vue interne sur l'utilisation  des recettes du pétrole Camerounais, Une caisse noire pour financer les excès du régime.  Le bois et autres ressources naturelles du Cameroun sont librement pillés et dilapidés par des sociétés étrangères dont l'agreement et les profits sont négocies dans les sphères du haut de l'état.


Le Cameroun de la population Camerounaise


Pendant que les choisi du régime vivent la grande vie, une majorité de la population Camerounaise vivent la misère quotidienne. Une misère chronique auquel le régime au pouvoir est resté aveugle et sourd.



La majorité des Camerounais vivent la misère chronique.




Le peuple Camerounais jeté a son sort, se bat avec courage et inventivité, dont la détermination reste frileuse devant les défis majeurs du chômage endémique avec des taux dépassant les 70% dans la majeure partie du Cameroun, une éducation à l'abandon, les communautés se cotisent pour acheter des banc d'école et construire des salles de classe, la sante qui est devenu l'affaire des charlatans et autres médecins autodidactes, les coins de rue des grandes ville sont devenu des cliniques à ciel ouvert, où il n'est pas rare de voir des citoyens couches à même le sol avec une perfusion dans le bras.


Les diplômés de nos grandes écoles et universités se convertissent rapidement à la fin de leurs études, le chômage chronique ne leur donne d'emblée aucune chance de trouver du travail. Beaucoup deviennent vendeurs à la sauvette, chauffeur de taxi, coiffeur, pharmacien autodidactes, conducteur de moto taxi ou encore exercent dans une de ces profession libérales dont seul les Camerounais ont le secret.

conducteurs de moto taxi 


La feymania est désormais célébré au détriment de l'effort. Le désespoir s'est emparé de la communauté, tout ce qui peut améliorer le quotidien est célébré.
La prostitution atteint des proportions regrettables, les nuits dans les grandes villes voient la naissance d'une nuée de jeunes filles autours des grandes avenues, les coins de rue sont les lieux de passe où l'argent rapidement est échangé contre le sexe sur le plancher ou sur le trottoir.

Le vol organise est une véritable endémie, les braquages des domiciles et lieu de commerce sont désormais choses courante. La police et les forces de l'ordre semblent avoir accepté ces actes comme vices mineurs de la vie quotidienne, ils ne bougent plus le petit doigt pour des cambriolages à domicile qui s’accompagne souvent de viol ou de meurtre des occupants.

Les bébés disparaissent dans nos hôpitaux sans que l'état ne s'en offusque. Les femmes et les enfants et les membres les plus vulnérables de la société Camerounaise payent le prix fort. Le phénomène des enfants de la rue a explosé dans les grandes villes Camerounaise en l’absence des structures d’encadrement social minimal.

Enfants de la rue au Cameroun

Les infrastructures Camerounaise laissent à désirer, les routes et les bâtiments publics tombent en désuétude sans que cela ne gêne plus personne. Les routes sont dans un piteux état tel que certaines régions ne sont pas accessibles à la saison des pluies. Pour un pays agricole comme le Cameroun, les campagnes, lieu par excellence de production, sont coupes des centres urbain, ce qui a une conséquence sur les prix des denrées alimentaire hors de prix pour beaucoup de Camerounais.

Le transport routier est encore une cause majeure de mortalité au Cameroun, l'axe lourd Douala Yaoundé, comme on appelle cette simple route à 2 couloirs opposés, reste la plus médiatisée. Cette route enregistre chaque année des centaines de morts, les accidents sont souvent la cause de limitation de la route à contenir le trafic et ses nombreux défauts de signalisation.




Les routes Camerounaises sont dans un piteux état



Une question que tous les Camerounais devraient se poser en ce jour de 20 Main 2012: A quand la vraie unification du Cameroun? Une unification ou le peuple sera souverain, une unification ou les dirigeants seront librement choisis par le peuple, une unification ou les dirigeants seront élus pour servir le peuple et non se servir?





mardi 15 mai 2012

Lettre ouverte à François Hollande Président de la République de France: Les camerounais ont besoin de liberté.


Monsieur le Président,

CamerNation vous félicite de votre victoire décisive à la dernière élection à la présidence française, c'est une célébration de la démocratie que nous autres Camerounais pouvons juste en rêver.



François Hollande Président de la République de France


Monsieur le président, CamerNation est un mouvement qui regroupe des Camerounais autour des idées et actions pour l'avènement de la démocratie au Cameroun. Nous venons par la présente lettre ouverte vous signifier un besoin urgent, un besoin pressant, un besoin de vie ou de mort de tout un peuple: Le besoin de liberté.

Le peuple Camerounais comme le peuple de France et le peuple de toutes les nations aspire à la liberté. Les Camerounais aspirent à une nation où les libertés individuelles seront respectées, nous aspirons à une nation démocratique où nous serons libres de choisir nos dirigeants, nous aspirons à une nation ou nous, le peuple est souverain.

En raison des liens historiques, en raison de l'influence que la France a eue depuis maintenant près d'un siècle dans la vie de nos populations, en raison des intérêts énormes que nos pays ont en commun, nous vous adressons aujourd’hui, alors que vous venez d'accéder aux plus hautes fonctions de l'état Français, nos doléances. Monsieur le président nous allons commencer par vous donner quelques détails de la vie de nos populations et vous apporter des arguments solides pour soutenir la nécessité de la France à nous venir en aide.



30 ans de vie sous la Dictature Biya


Paul Biya Président de la République du Cameroun



Depuis le 6 Novembre 1982, Monsieur Biya assume la présidence de la république du Cameroun. Il n'a pas été élu, il a hérité de façon constitutionnelle le pouvoir a la démission du président Ahidjo. Le parti Unique d'alors  l'UNC a été renommé en RDPC, les promesses de changement sur fond de rigueur et moralisation ont été faites au peuple. Le pays a continué sur la lancé du parti unique, qui s'est accaparé toutes les Mairies et les sièges à l'assemble nationale. Une clique des proches et Amis du président Biya ont occupé tous les postes importants, ils se sont enrichis au vu et su de tous quand le pays s'enfonçait graduellement dans une crise économique terrible. Toute opposition a été écrasée comme sous Ahidjo, les leaders d’opinions et journalistes ont été jetés en prison et torturés, beaucoup ont perdu la vie.

Au cours des années 1990 le vent des libertés et démocraties a soufflé sur le Cameroun, les étudiants et autres citoyens sont descendus dans les rues pour manifester en réclamation de la démocratie et plus de liberté. La réaction du gouvernement de Biya a été sans concession, la révolte a été écrasée dans le sang, des milliers de Camerounais ont perdu la vie.

En 1992, toujours sous la pression de la rue, le pouvoir a été forcé de légaliser des partis d’opposition et d'organiser des élections. La fraude fait rage, de l'avis de tous Paul Biya a perdu les élections, la cours suprême au mépris du partage des pouvoirs, l’a prononcé quand même vainqueur. Le peuple s’est révolté devant ce flagrant délit de vol d'élections, une fois de plus la réaction du régime a été extrême, l'armé a écrasé les manifestations dans le sang. La constitution Camerounaise limite à ce moment la durée du mandat présidentiel a 5 ans. En 1996 la constitution est modifiée par une assemblée nationale acquise au régime, le mandat présidentiel passe de 5 ans à 7 ans.

Apres les élections de 1992 et la modification de la constitution de 1996, le régime  commence un travail, de consolidation du pouvoir, de destruction méticuleuse de l'opposition crédible et de clientélisme au sommet de l'état. Les ennemies du régime et les journalistes sont jetés en prison, les journaux sont censurés et leur locaux vandalisés par les forces de l’ordre.

En 1997, Biya se représente aux élections,  ce qui logiquement est perçu comme son dernier septennat. La loi électorale impose des élections à un tour, au grand damne des partis d'oppositions et de la volonté du peuple. Il remporte les élections selon les chiffres officiels, dans des conditions douteuses et devant une opposition déstabilisée. Le calvaire pour le peuple continue, avec un taux de chômage record, une jeunesse aux abois qui s'exile en nombre important vers l’Europe et l'Amérique.

En Février 2008, le peuple Camerounais redescend dans la rue, pour s'opposer à un projet de changement constitutionnel que le régime a amorcé pour annuler la limite de mandat présidentiel. Le peuple a compris la manœuvre du régime et sa volonté de se  maintenir à jamais au pouvoir. La jeunesse sacrifié est au front de la manifestation, le régime déploie sa redoutable force d’élite récemment constitue (le BIR: Bataillon d'Intervention Rapide)  contre les jeunes manifestants pacifiques. La riposte est terrible, il y a des centaines de morts, on parle des femmes et des enfants massacrés, des jeunes sont jetés dans le fleuve Wouri par-dessus le pont du même nom.

A la faveur du changement de constitution de 2008, Biya se représente aux élections présidentielles en Octobre 2011, devant une opposition moribonde et pratiquement inexistante. Il remporte les élections dans les conditions douteuses et avec un taux d'abstention record, seul 30% de Camerounais en âge de voter participent.


En Février 2008 des citoyens Camerounais tombent sous les balles du régime Biya


La concentration et confiscation de pouvoirs



Aussitôt le nouveau septennat amorcé, Biya et ses amis ont commencé l'exécution de la phase ultime de sa consécration comme chef absolu : la concentration et confiscation de tous les pouvoirs.

Son ex premier ministre et ministre de l’intérieur sont arrêtés et jetés en prison sous des charges de corruption et détournement de fonds. Il est de l'avis de tous que c'est plus un règlement de comptes à des personnes qui sont perçues comme potentiels concurrents politique.

Les juges et autres fonctionnaires de la justice jouent le jeu de l'exécutif, ils sont convoques à la présidence de la république au vu et su de tous pour recevoir des instructions sur des affaires judiciaires en cours et avenir. Cela en claire violation du partage de pouvoir et de la constitution. Les sentences visiblement fantaisistes et persécutrices sont collées aux individus, adversaires politiques, sans que le crime ne soit élucidé.

Le régime Biya contrôle désormais l'assemblée nationale à une majorité écrasante, 150 députés sur 180 sont du RDPC, le parti au pouvoir. Les lois sont désormais dictées depuis le palais présidentiel d'Etoudi. En Avril 2012 une nouvelle loi électorale est écrite et imposée par le régime, même certains députés RDPC, le parti au pouvoir, s'y sont opposés. Cette nouvelle loi électorale contient plusieurs mécanismes devant contribuer à garantir au régime, le contrôle des élections avenir à tous les niveaux de la vie nationale. La nouvelle loi électorale renforce la restriction des conditions d'éligibilité des Candidats et augmente le montant de la caution aux différentes élections à des montants record, bien au-delà des moyens de la très grande majorité des Camerounais.



La destruction de la démocratie, le lynchage de l’opposition et annulation de tout espoir de changement


Le régime de Biya est passé maitre en la stratégie de détruire toute possibilité d'opposition, et par la toute possibilité de changement:

Les partis d'oppositions sont méticuleusement discrédités par de histoires de diffamation que le régime injecte dans la presse.
Lors des élections le moindre gain des partis d'opposition sont vite monnayés par le pouvoir en échange des postes de nomination et d'autres cadeaux matériels.
Les partis d'opposition se voient régulièrement interdire l’accès aux medias publics.
La liberté de réunion et de manifestation est étroitement contrôlée par le régime, les moindres marches et manifestation publique se termine par des arrestations musclés.
Les leaders d'opinion et de partis sont arrêtés et jetés en prison, sans jugement, où certains croupissent pendant des années en détention provisoire.

La menace et persécution quotidienne sont le lot de ceux qui parlent à l'encontre des actions du régime. Les entreprises et emploi des leaders politique et d'opinion sont soumis à la menace et tracasseries permanente.

Tout opposant vivant au Cameroun ou en visite au Cameroun est soumis à cette torture institutionnelle. Le régime travaille pour façonner l'opinion à l'idée que s'opposer à ses intérêts garantie à quiconque une vie de chien errant.




Un peuple Camerounais libre est un meilleur partenaire pour la France


Au détriment des intérêts de quelques entreprises Françaises qui profitent du statu quo au Cameroun, nous pensons que l'état Français devrait regarder le gros plan, regarder l'avenir, l'intérêt supérieur de nos deux peuples.

Les évènements des dernières années ont profondément entamé l'opinion publique Camerounaise sur les méthodes de la France au Cameroun.

Le régime Biya a massacré des centaines de jeunes pendant les manifestations de Février 2008 sans que les autorités Françaises ne disent mot. Le peuple est désormais suspicieux des intentions de la France, face aux agissements et dérives de la Françafrique, à l'exemple l'intervention Française en Côte D'ivoire et en Lybie. Les Camerounais veulent savoir si la France intervient au nom de la justice humaine ou tout simplement pour protéger ses intérêts. Nous pensons Monsieur le Président que vous avez l'opportunité de répondre à nos nombreuses questions et de nous rassurer sur les bonnes intentions du peuple frère de France.

A l'exemple des relations entre la Grande Bretagne et les Etats Unis, nous pensons que le Cameroun et la France peuvent entretenir des bonnes relations mutuellement bénéfiques dans un proche avenir. Entre ancienne colonie et pays colonisateur, la normalisation des relations vers le progrès est donc possible. Nos deux pays peuvent bénéficier sur les plans Politique, Economique et socio-culturel.

Le Cameroun est un pays au potentiel naturel et humain énorme. Le chômage chronique qui frappe en ce moment le Cameroun est plus une conséquence directe des actions du régime Biya. Les jeunes Camerounais abandonnés à eux même malheureusement sont obligés de joindre la masse grandissante de migrants africains vers l'Europe.  Le régime Biya soutient l’exclusion la double nationalité au Cameroun, pour ses intérêts égoïstes, un importante part du potentiel humain Camerounais se trouve aujourd’hui à l'étranger. Un potentiel capable sur le plan technique et économique de relever le Cameroun au rang des nations économiquement respectables.

Le peuple Camerounais est fatigué, de l'avis de tous, le pays est au bord de l'explosion sociale. Le risque de guerre civile est désormais plus important que jamais avec les conséquences que cela implique pour la sous-région d'Afrique centrale, région riche en intérêts pour la France.

Monsieur le président nous espérons que cette lettre trouvera écho dans votre administration et que vos actions viseront à aider le peuple Camerounais à accéder à la vraie démocratie et à la liberté. Nos liens historiques et le potentiel avenir, donnent à notre combat une issue gagnante gagnante pour nos deux pays.

Veuillez agréer monsieur le président, excellence, l'expression de notre très haute considération.

CamerNation: Mouvement de réflexion et d’action pour la démocratie au Cameroun.

mardi 1 mai 2012

Les déchus du régime Biya


L'actualité dans la presse du Cameroun, en cette fin de mois d'avril a été largement dominé par ce que tous ont appelle "le gouvernement de Kondengui". Cette expression est née du constat que, avec l'arrestation de Inoni et Marafa, respectivement ex-premier ministre et ex-ministre d'État chargé de l'administration territoriale, la liste des ex membres du gouvernement en détention a Kondengui, constitue un gouvernement complet.

Les arrestations, jugement et condamnation du gouvernement complet de Biya, représente la preuve même de l'échec et l'incapacité de cette administration et son chef suprême. Etant donné que Biya lui-même a choisi et nomme chacun de ses hauts collaborateurs qui croupissent aujourd’hui en prison, on est en droit de se poser beaucoup de questions juridiques et éthiques sur les actions, les décisions, la gouvernance du régime Biya.

Avec le gouvernement complet en prison, Biya reste le seul maitre à bord du Bateau Cameroun. Il arrête, juge et condamne ceux qui ont perdu ses faveurs sans recours aucun. A CamerNation nous avons fait un travail de reconstitution d'information sur certains de ces hauts dignitaires déchus, afin de donner au peuple Camerounais une image réelle et vivante de cette actualité. Nous tenons aussi à noter que cette liste n'est pas exhaustive, c'est un travail en cours.


Gilles Roger Belinga 


Gilles Roger Belinga

Directeur General de la SIC (Société Immobilière du Cameroun). Il a été arrêté le 21 février 2006. Détenu à la prison de Kondengui, il a été condamne le 27 septembre 2007 à 35 ans de prison, pour corruption et détournement de fond publics, environ 4 milliards de FCFA.





Emmanuel Gérard Ondo Ndong 

Emmanuel Gérard Ondo Ndong

Directeur General du Feicom. Il a été arrêté le 21 février 2006. Détenu à la prison de Kondengui, il a été condamne le 28 juin 2007 à 50 ans de prison, pour corruption et détournement de fond publics environ 14 milliards de FCFA. La liste des biens confisques par la justice est longue, elle comprend une vingtaine de villas et appartements, 7 véhicules et camions, des terrains, un compte bancaire de 6 millions CFA, un compte bancaire à Monaco de 34 millions CFA.




Joseph Edou

Joseph Edou

Directeur General de la CFC (Crédit Foncier du Cameroun). Arrêté le 21 février 2006.Detenu à la prison de Kondengui, il a été condamné le 11 juillet 2008  2008 à 40 ans de prison, pour corruption et détournement de fond publics environ 10 milliards de FCFA.




Alphonse Siyam Siwé

Alphonse Siyam Siwé

Ministre de l’Eau et de l’Energie, Directeur du Port autonome de Douala, secrétaire général adjoint à la présidence de la République. Il a été arrêté le 24 février 2006. Détenu à la prison de Kondengui, il a été condamné à la prison à vie par la cour d’Appel  du Littoral le 15 juin 2009, pour détournement de deniers publics au Port autonome de Douala, environ 38 milliards.




Mounchipou Seidou

Mounchipou Seidou


Ministre des Postes et Télécommunications
Détenu a la prison de Kondengui depuis septembre 1999, il a été condamne a 15 ans de prison pour passation de marchés fictifs d'un montant de 2 milliards FCFA. En septembre 2011, il a pris une quatrième épouse étant en prison.




Urbain Olanguena Awono


Urbain Olanguena Awono
Ministre de la Santé publique. Arrêté le 31 mars 2008 il est en détention préventive à la prison centrale de Kondengui. Il est accusé d'avoir détourné 8,5 milliards FCFA.




Polycarpe Abah Abah



Polycarpe Abah Abah
"Super ministre", Ministre de l’Economie et des Finances.  Arrêté le 31 mars 2008 dans le cadre de l'opération épervier,  et écroué le 8 avril 2008 à la prison centrale de Kondengui. En détention préventive à la prison centrale de Kondengui, Il est accusé de détournement et complicité de détournement de 4 milliards FCFA.




Yves Michel Fotso


Yves Michel Fotso
Administrateur Directeur Général de la Camair (Compagnie Nationale Aérienne). Il a été inculpé pour détournement de deniers publics en coaction de la somme 17 milliards FCFA, Il est détenu à la prison centrale de Kondengui depuis le 1er décembre 2010. Il a célébré son mariage en prison le 27 Mai 2011.




Paulin Abono Moampamb


Paulin Abono Moampamb
Secrétaire d’Etat aux Travaux publics, Maire de Yokadouma. Proche de Chantal Biya,  l’épouse du chef de l’Etat il a été arrêté le 13 mars 2008. Détenu à la prison de Yokadouma, il a été condamné à 30 ans de prison par le tribunal de Grande instance, pour corruption et pour détournement de deniers publics environ 600 millions FCFA.




Pierre Désiré Engo


Pierre Désiré Engo

Directeur General de la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale),
Ministre de l'Économie et du Plan.
Il a été arrêté en 1999, condamné en 2000 à six mois de prison pour chèque sans provision, puis en 2002 à dix ans pour complicité de détournement.





Jean-Marie Atangana Mebara


Jean-Marie Atangana Mebara
 Ministre d'Etat et secrétaire général de la Présidence, Ministre de l'Enseignement supérieur, Ministre des Affaires étrangères. Il est détenu depuis 6 août 2008 dans le cadre de l'opération Epervier, il est accusé de détournement de la somme de 120 millions FCFA.




Jérôme Mendouga

Jérôme Mendouga
Ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis d’Amérique. Il est détenu depuis 15 Avril 2008 dans le cadre de l'opération Epervier, il est accusé de détournement de la somme de 120 millions FCFA.




Titus Edzoa


Titus Edzoa

Ministre de la Santé publique, secrétaire général à la présidence de la République, médecin personnel de Biya
En détention à la prison centrale de Kondengui, Il a été condamné le 20 avril 1997 à 15 ans de prison pour détournement de deniers publics. Il est à nouveau poursuivi depuis le 21 novembre 2008, par le gouvernement pour trafic d'influence, détournement et tentative de détournement de la somme de 61 milliards FCFA.




Marafa Hamidou Yaya


Marafa Hamidou Yaya

Ministre d’Etat chargé de l’Administration et de la décentralisation, Secrétaire général à la présidence de la République, Ministre  de l'Administration territoriale.
En détention préventive à la prison centrale de Kondengui depuis le 16 avril 2012, Il est accusé détournement et complicité de détournement de deniers publics.




Inoni Ephraïm

Inoni Ephraïm

Premier Ministre, Secrétaire-adjoint de la présidence de la République.
En détention préventive à la prison centrale de Kondengui depuis le 16 avril 2012, Il est accusé détournement et complicité de détournement de deniers publics. Son épouse, Gwladys Inoni est proche collaboratrice de l’épouse du chef de l’Etat Chantal Biya dans l'organisme Caritatif Cerac.